Le gâteau de Noël japonais est composé de couches de sponge cake, avec de la crème fouettée et des fraises fraîches entre chaque épaisseur. Ce gâteau, également connu sous le nom de shortcake aux fraises, est doté d’un glaçage de crème fouettée et décoré avec des fraises, ou alternativement, avec du chocolat ou d’autres fruits de saison.
Ce blog expliquera aux chefs l’histoire du gâteau dans la culture japonaise de Noël et comment le confectionner. Il révélera aussi quels sont les autres gâteaux consommés pendant la saison des fêtes au Japon.
Au Japon, la tradition est de déguster ce gâteau au réveillon de Noël. Il a été introduit pour la première fois à Yokohama pendant l’ère Meiji en 1910, reflétant la culture occidentale, mais ce gâteau était alors considéré comme un produit de luxe uniquement destiné aux riches en raison de la pénurie de lait, de sucre, de beurre et de fraises de l’époque.
Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale, dans les années 50, que le gâteau a commencé à gagner popularité. Réintroduit par la haute société japonaise lors de la vague d’occidentalisation du pays, le gâteau représentait mercantilisme et prospérité pour les Japonais.
Ce symbole séculaire de célébration n’est devenu réellement populaire qu’après des décennies de publicité dans les médias présentant Noël comme un événement élégant et romantique. Les couleurs et la forme du gâteau sont également très symboliques car le rouge et le blanc rappellent le drapeau japonais.
La recette du gâteau de Noël japonais est simple, composée seulement de quelques ingrédients faciles à se procurer. Sa préparation, cependant, est longue et implique de nombreuses procédures.
Il est important de suivre minutieusement chaque étape pour obtenir un gâteau parfait au final. Il doit par exemple avoir le degré exact de spongiosité, sans être ni trop mou ni trop dur, et doit être sucré à la perfection, en évitant un excès qui dominerait la saveur de la crème fouettée et la note acidulée des fraises.
Veuillez cliquer ici pour découvrir notre recette. Un petit conseil supplémentaire : procédez à une brève description historique du gâteau lorsque vous le servez dans votre restaurant, afin que vos clients puissent en apprendre davantage sur son riche héritage et son symbolisme dans la culture japonaise.
Bien que le shortcake aux fraises soit le gâteau de Noël par excellence au Japon, il existe une sélection d’autres gâteaux européens traditionnels commençant à gagner popularité au Japon.
Le Stollen allemand, la Bûche de Noël française et le Panettone italien ne sont que quelques-uns des gâteaux qui sont également couramment dégustés au Japon à Noël.
Apprenez-en davantage au sujet du Honteri, l’arme secrète des chefs utilisée pour apporter une saveur unique au gâteau, et inscrivez-vous à notre newsletter pour toutes les dernières actualités et nouveautés au sein du secteur de la restauration japonaise.
La date est reconnue au Japon, toutefois Noël n’est pas une fête nationale et n’est pas célébré avec le même enthousiasme que dans les pays occidentaux. Noël est plutôt considéré être une fête romantique similaire à la Saint-Valentin où les couples passent un moment ensemble, généralement le 24 décembre.
Au fil des ans, en addition à leur gâteau de Noël traditionnel, de nouvelles traditions alimentaires intéressantes ont été adoptées par les japonais qui choisissent de manger du poulet frit, de la salade de pommes de terre et des wagashi pour Noël – très différent du plat de dinde préparé à la maison et consommé dans les pays occidentaux !
Ce blog vous expliquera comment recréer les plats populaires dégustés au Japon le jour de Noël.
Au Japon, le jour de Noël, une salade de pommes de terre est servie en accompagnement, selon la tradition allemande de consommer ce plat pendant la saison des fêtes. Vous pouvez y ajouter une touche japonaise qui en fera une excellente entrée pour votre menu du repas de Noël.
Acheter de la dinde n’étant pas chose facile au Japon, la tradition du poulet frit est devenue populaire à la suite d’une campagne publicitaire de KFC dans les années 1970, et les japonais se rendent désormais chez KFC à chaque Noël pour marquer ce jour.
Inspirés par cette tradition, nous avons créé une recette japonaise de Poulet Karaage de Noël au miso. C’est un plat principal parfait pour votre repas de Noël japonais, avec un mélange traditionnel de saké et de gingembre, et du Honteri pour une note de douceur.
Les Wagashi sont des confiseries japonaises populaires consommées tout au long de l’année sous différentes formes et saveurs variant selon la saison. Les Wagashi Nerikiri sont particulièrement parfaites pour Noël car elles peuvent être modelées pour les festivités en formes de bonhomme de neige, de Père Noël, de renne, de sapin de Noël et plus encore.
Ce repas de Noël japonais offrant une combinaison de mets traditionnels (les wagashi) et de plats de style occidental constitue un excellent choix de menu pour votre restaurant pendant la période des fêtes. Vous trouverez également d’autres recettes festives sur notre page de recettes. Des infos sur les produits Mizkan Chef sont à votre disposition ici, et nous vous invitons à vous inscrire à notre newsletter pour toutes les dernières actualités et nouveautés du secteur de la restauration japonaise.
Le Nouvel An est la fête la plus importante du Japon – un moment de détente en famille, synonyme de bilan des mois écoulés et porteur d’optimisme pour l’année à venir. Aussi, aucune célébration digne de ce nom ne serait réussie sans un bon repas.
Les années japonaises sont traditionnellement perçues comme des entités à part entière, chaque nouvelle année s’apparentant à une nouvelle ardoise et offrant une chance de prendre un nouveau départ. Par conséquent, tous les travaux et les tâches sont censés être bouclés avant la fin de l’année avec les fêtes bonenkai (« fêtes d’oubli de l’année ») dont l’objectif est de laisser les soucis de l’année écoulée derrière soi.
Comme bon nombre de fêtes, le nouvel an japonais se déroule sur plusieurs jours, au cours desquels on déguste des mets spéciaux – notamment pour leur importance symbolique. Pour marquer l’occasion, nous avons demandé à notre talentueux chef du développement, Ron Laity, de créer des recettes authentiques et délicieuses qui feront exploser les fêtes de nen-matsu nen-shi (fin et début d’année) en de savoureux feux d’artifice.
Toshi-koshi soba
Traditionnellement dégusté le soir du Nouvel An, le Toshi-Koshi Soba (nouilles du nouvel an) est un bouillon de dashi simple et chaud, caractérisé par ses longues nouilles au sarrasin, symboles de longévité. Le chef Ron a fidèlement recréé cette recette simple mais délicieuse.
Osechi Ryori
Il n’est pas surprenant que le repas le plus important de l’année soit aussi l’un des plus complexes et excitants. Comme la boîte à bento classique, l’Osechi Ryori est généralement emballé dans 2 ou 3 couches de boîtes laquées (ojubako) avec de nombreux plats, chacun servant également pour les vœux pour l’année à venir. Dégusté en famille le jour de l’an, le chef Ron nous donne un aperçu de son contenu et de ce qu’il symbolise.
Le « Pâté impérial jaune ou Datemaki » est une omelette en forme de rouleau qui symbolise l’acquisition de connaissances et de culture. Les crevettes sont pour leur part synonymes de longue vie même si votre dos finit courbé comme celui d’une crevette ! La bardane à la sauce sésame ou « gobo » est un légume mince et long dont les racines sont fermement plantées dans le sol et qui est censé apporter chance et stabilité au ménage. Le saumon Roe est consommé pour la prospérité de la famille. Rouleaux d’algues Konbu. Le cornichon de racine de lotus est un autre légume qui porte chance. Les nombreux trous à la surface du renkon symbolisent un avenir plein de promesses. Le tatsukuri, également appelé gomame, est un plat de petites sardines croustillantes assaisonnées de sucre, de sauce soja et de saké sucré. Le nom tatsukuri, littéralement « culture du riz », vient d’une coutume qui consiste à disperser des bébés sardines dans un champ comme engrais pour une bonne récolte. Le kanji de gomame (ou 50 000 grains de riz) symbolise également le souhait de récoltes abondantes. »
Kagami Mochi
Le mochi Kagami, qui signifie littéralement “miroir de gâteau de riz », est un dessert unique composé de deux mochis, l’un posé sur l’autre. Dédié aux Dieux pour la nouvelle année, les deux mochis symbolisent les années qui passent et celles qui viennent, ou le « yin » et le « yang ».Le kagami mochi est conservé sans être mangé (pour des raisons purement décoratives) jusqu’au 11 janvier, date à laquelle les gens peuvent – FINALEMENT – se régaler de ce délicieux gâteau. Le chef Ron a une fois de plus été fidèle à la recette originale et authentique. D’ailleurs ses mains lui font encore mal après avoir pilé le riz de manière traditionnelle pendant tant d’heures !
Le constat est là, Noël n’aura pas la même saveur cette année. Toutefois, au Japon, les choses ont quelque peu évolué depuis les années 1970 où une tradition festive pour le moins curieuse s’est installée.
Les japonais connaissent bien la fête de Noël mais ils ne la célèbrent pas nécessairement avec le même enthousiasme que les Occidentaux. Pour certains c’est d’ailleurs une fête romantique semblable à la Saint-Valentin qu’ils célèbrent avec des dîners haut de gamme.
Pourtant, saviez-vous qu’environ 3,6 millions de personnes choisissent de se rendre au KFC le jour de Noël avec à la clé de longues files d’attente de 3 à 4 heures ?
Il s’agit d’une tradition nationale dont l’origine remonte au tout premier KFC du Japon, détenu par l’homme d’affaires Takeshi Okawara. On dit qu’Okawara a créé un nouveau type de poulet frit spécialement pour Noël et, à l’automne 1970, il l’a proposé à ses clients qui l’ont très vite adopté. Il n’a fallu que quatre ans à KFC au Japon pour imposer le Kurisumasu ni wa Kentakkii ou « Kentucky pour Noël » dans tout le pays.Cette campagne de marketing innovante a connu un tel succès que Takeshi Okawara a été propulsé au poste de PDG de KFC à peine dix ans plus tard, un poste qu’il a occupé pendant 18 ans.
En hommage à cette coutume extraordinaire, et pour aider nos amis et disciples à découvrir davantage de traditions alimentaires japonaises en cette période de fêtes, nous avons demandé à notre talentueux chef du développement, Ron Laity, de nous proposer trois plats spéciaux – le poulet frit Mizkan (MFC), notre revisite du succulent Izakaya et du poulet poulet Karaage (un mélange traditionnel de saké et de gingembre, avec une touche de Honteri pour la douceur, de miso pour le piquant et de babeurre pour conserver l’humidité ). Plus, un incroyable sablé de Noël aux fraises, fabriqué selon une recette traditionnelle, et une friandise douce et légère pour le réveillon de Noël : un homme en pain d’épices.
Venez découvrir nos recettes !